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Audit du laboratoire de l’hôpital « La Croix » à Zinvié du 28 au 31 Janvier 2020

La demande d’aide concerne l’installation d’un laboratoire de bactériologie dans cet hôpital. Cette mission est un premier audit de la structure.

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Audit du laboratoire du centre de Santé AVARADOHA à Antananarivo du 04 au 06 Mars 2020

Le centre de santé Avaradoha se situe dans la capitale Antananarivo. Il est géré par l’association Fifanampiana Malagazy avec l’appui du Secours Populaire du Puy de Dôme.
Les objectifs : faire l’état des lieux des locaux et identifier les besoins du laboratoire (équipement, formation, mise en place de nouvelles analyses, qualité).

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Formation des techniciens du Centre de Santé de KOUROUKORO les 21 et 22 septembre 2020

Lors des interventions en Guinée d’octobre 2019, notre partenaire Santé pour Tous (STP) nous a demandé de visiter un centre de santé nouvellement construit à Kouroukoro, à mi-distance entre Conakry et Farassababen. Nous y avons été accueillis par les associations à l’origine de ce projet :OVACDI pour la Guinée et ADEKO pour la France, avec les conseils de SPT. Au cours de l’année 2020, une demande de partenariat a été soumise à BSF, qui l’a acceptée. En raison de la pandémie de Covid19, le centre n’a pas pu ouvrir. Cependant, les 2 techniciens, originaires de Kouroukoro et récemment diplomés, ont demandé une formation technique car ils étaient sans expérience . Cela a pu être réalisé lors de l’intervention à l’ENSK et grâce à l’aide de SPT.

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Audit du laboratoire de la Clinique Alpha et Oméga à Lomé du 17 au 19 Septembre 2020

Ismaël et le technicien du laboratoire Alpha et Oméga

Cet audit fait suite à la demande d’appui introduite par les responsables de la clinique, auprès de BSF à travers le dossier n°362. Après validation du dossier de demande d’aide par le CA de BSF, il importait de faire une visite pour s’assurer de l’existence réelle de la dite clinique et prendre un contact physique avec les acteurs présents afin d’avoir une vision réelle sur l’orientation de l’aide à apporter.

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Évaluation des enseignants de l’École Nationale de Santé de Kindia (ENSK)

A la suite d’une rencontre avec le Directeur National des Laboratoires (Dr Mamadou Saliou Bah) et à la demande du Ministère de la Santé de la République de Guinée (Annexe 1), Biologie Sans Frontières a réalisé une première mission à l’Ecole Nationale de Santé de Kindia, visant à évaluer les formateurs en biologie. Cette mission, réalisée en partenariat avec la Fondation Mérieux, permettra de préparer efficacement les trois missions suivantes, prévues dans les différents secteurs de la biologie.

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PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE – 05 Octobre 2020

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PROCES VERBAL DE L’ASSEMBLEE GENERALE – 13 Mai 2019

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Audit du Laboratoire de CHINGUILAB à Nouakchott Janvier 2020

L’objectif de la mission était d’effectuer un audit du fonctionnement général du laboratoire après 10 ans d’arrêt des missions en raison du contexte géopolitique.
Un état des lieux général a été effectué le premier jour.
Julie Lourtet et Brune Joannard ont travaillé au centre de prélèvement pour observer les pratiques notamment d’hygiène, sécurité et les différents prélèvements réalisés. Elles ont participé au fonctionnement du laboratoire : suivi de la prise en charge des prélèvements, des passages de contrôles sur les automates, suivi des techniques analytiques, validation et rendu des résultats.
Des formations théoriques ont été effectuées en biochimie/sérologie, hématologie notamment pour expliquer les différents paramètres et les principaux résultats pathologiques. Des formations pratiques en microbiologie ont été dispensées avec une mise à jour de la prise en charge des prélèvements microbiologiques et antibiogrammes. En hématologie, la technique de coloration et le compte des réticulocytes ont été mis en place.
La mission s’est déroulée dans une complète collaboration avec le directeur et les techniciens présents.
Le laboratoire est demandeur de prochaines missions afin de continuer la collaboration avec BSF.
Elles ont également rencontré un médecin gynécologue qui effectue les prescriptions d’analyses dans le cadre d’IST ou de bilans de fertilité.

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COVID-19 : Ne pas se voiler la face !

Je vous ai transmis plusieurs messages (23/02/2020 et 10/03/2020, site Facebook et Internet) sur l’impossibilité d’enrayer cette pandémie à court terme. A travers ces messages, je voulais garder une note optimiste sur l’évolution de la situation… (Limitation de l’épidémie en saison printanière, citoyenneté de chacun, etc…) mais l’évolution est plus grave et rapide que prévue…

Concernant l’évolution de cette épidémie, nous entendons tout et son contraire : par exemple, certains politiques ont annoncé que 50% de la population serait atteint avant l’été : cette situation serait dramatique car si c’était le cas, cela correspondrait à un nombre de décès exorbitant de 500 000 en France (1-2% des cas). Je vous rassure, cette modélisation est aberrante et ne serait possible qui si aucune action de confinement n’était lancée …

Alors qu’est ce qui nous attend réellement ? Personne ne le sait précisément car l’évolution de cette épidémie et sa mortalité dépendra de nombreux facteurs :

  • De notre capacité à nous confiner efficacement
  • De nos actions citoyennes et à l’opposé notre individualisme qu’on paiera au prix fort
  • De notre capacité de soins (à saturation actuellement)
  • De notre capacité de diagnostic (à saturation actuellement)

Et peut-être à plus long terme :

  • Du retour des chaleurs ?
  • De nouveaux traitements limitant la mortalité ?
  • De la capacité du virus à s’adapter et à évoluer ?…

Alors que devons-nous faire et quelles sont les actions qui ont fait preuve d’efficacité ?

  • La Chine a proposé un confinement extrême, difficilement applicable chez nous !
  • Le Japon et la Corée ont fait preuve de discipline et citoyenneté exemplaire ; de plus ces nations ont la culture de la catastrophe (tsunami, séisme et épidémie). Elles ont été capables de proposer un diagnostic systématique (>300 000 diagnostics en 3 semaines pour la Corée), voici le modèle à suivre (courbes violettes, figure jointe).

Par contre, soyons réaliste, nous ne serons pas aussi efficaces et rapides que nos amis asiatiques pour casser la courbe épidémique (exemple de la Corée qui restera à moins de 10 000 cas). Pour la France, la modélisation la plus optimiste correspondrait à 50 000 cas et un nombre de décès inférieur à 2000 décès et ceci avant l’été. Les modélisations pessimistes correspondraient à un nombre multiplié par 5, par 10, par … Regardons les tendances évolutives de chaque pays (= la pente des courbes), celles-ci permettent d’identifier  les bons et les mauvais élèves : Actuellement nous faisons partie des derniers de la classe !

Vous l’avez donc compris, la gravité de cette épidémie et le nombre de décès à venir dépendront donc principalement de 2 paramètres :

1-de nos infrastructures médicales et de leurs capacités d’accueil et diagnostic,

2-et surtout de notre réactivité à répondre efficacement, totalement et  collectivement (67 millions de français sans exception) au confinement le plus strict …

Civiquement et humanitairement,

Pr Pierre Flori,

Président de BSF.

Toutes ces données ont été récupérées à partir des rapports quotidiens de l’OMS


COVID-2019, NOTE D’OPTIMISME…

Je voulais faire suite à mon dernier message du 23/02/2020 sur l’évolution de cette « pandémie » causée par ce virus.  Je devance l’OMS sur l’utilisation de ce terme « pandémie », j’espère que cela ne choquera personne.

En continuant à suivre jour après jour, les données OMS, nous nous rendons compte que le nombre de cas mondiaux (hors Chine) explose. Comme le spécifient nos responsables politiques et les experts scientifiques, le virus circule en France et dans le monde. Pour rappel, à la date du 29/01/2020, il y avait à l’extérieur de la Chine en moyenne, 10 nouveaux cas/jour, à la date du 18/02/2020, 100 nouveaux cas/jour, à la date du 01/03/2020, 1000 nouveaux cas/jours, au dernier bulletin de l’OMS (08/03/2020) plus de 3600 nouveaux cas/jour… « 3000-4000 cas par jour,  ceci correspond au pic chinois de 05/02/2020 (maximum à 3900 cas) : le monde entier a donc 1 mois de « retard » sur l’évolution de l’épidémie en Chine !

Alors faut-il penser que, dans 30 jours, nous aurons, comme la Chine, passé le pic et serons sur la courbe descendante ? Sur ce point mon avis est négatif, ceci est totalement impensable (sauf si le mois de mars est estival, voir ci-dessous) ; je n’y crois donc pas, pas plus que des spécialistes épidémiologistes sur ce sujet. Soyons réalistes, aucun pays démocratique (et surtout pas la France:-)) ne pourra proposer une quarantaine aussi  stricte (= situation chinoise),  et second point, je ne crois pas, non plus à l’exhaustivité des chiffres chinois. De plus et « si tout était comparable », notre épidémiologie nationale serait retardée de 10-12 jours par rapport à la Corée ou l’Italie (7500 et 7000 cas aujourd’hui), rien de rassurant sur ces chiffres  qui correspondent à ce qui nous attend.

Alors pourquoi, annoncer une note d’optimisme ?

La raison est simple : quand on compare l’évolution des chiffres (nombre total des cas) en Malaisie, Singapour, Australie, Thaïlande, Vietnam, pays chauds car intertropicaux (T° nocturne actuelle entre 18 et 30°C) à ceux de pays froids car tempérés en saison hivernale (T° nocturne actuelle entre -5 et 10°C), Corée, Japon, Allemagne, USA et France + Italie et Iran), l’évolution est largement différente. Voici ce que cela donne sur une figure :

Bien sûr, ces pays sont de différents continents, sont de culture et d’Indice de Développement Humain (IDH) différents, sont de densité de population très variable…

Pour information, pourquoi avoir choisi ces pays : ce sont les 10 premiers pays (hors Chine) à avoir signalé plus de 10 cas (en date du 09/02/2020) sur leur territoire, cas d’importation pour la plupart. J’y ai ajouté l’Italie (du nord) et l’Iran qui ont subi des premiers cas plus tardifs car ils sont les 3ème et 4ème pays en termes de nombre de cas aujourd’hui.  Ces 2 derniers présentent eux aussi un hiver froid (Températures similaires à la France). A cette figure, viennent s’ajouter de nombreuses données épidémiologiques internationales :

–   les pays chauds comme les pays africains (certes en incapacité de diagnostiquer de manière fiable) ont très peu de cas, l’Amérique du Sud (certes éloignée de la Chine avec très peu de cas), mais aussi et surtout l’Inde et l’Indonésie ont très peu de cas …

–   et les pays froids comme les pays d’Europe du Nord et plus particulièrement les pays scandinaves (beaucoup moins peuplés que la France et l’Allemagne) sont aussi lourdement touchés …

En quoi, cela serait rassurant pour nous : l’analyse rapide de ces chiffres serait la suivante : ce virus n’aime pas la chaleur ; certes il circule en pays chauds (de passage) mais il ne se propage pas aussi aisément (R0 probablement largement inférieur) par rapport aux pays froids. La température optimale de ce virus serait 8°C.

Cela veut dire que l’on peut espérer une accalmie avec les premières chaleurs, espérons un printemps précoce et chaud !

Une accalmie, ne veut pas dire arrêt mais sa propagation serait, je l’espère, plus faible. Aujourd’hui,cet espoir est le seul signal positif sur lequel on peut s’accrocher.  En y associant, les gestes de bons sens et de civisme (limiter ces voyages au minimum, limiter les contacts et rassemblements humains, suivre les conseils d’hygiène, de protection, d’isolement, l’utilisation de SHA etc…), j’espère que l’on pourra gagner du temps jusqu’aux premières chaleurs pour que  nos anciens puissent nous remercier de n’avoir pas été un maillon transmetteur de cette pandémie.

Concernant nos interventions BSF dans les pays sud (et chauds), ma position de repousser un maximum d’interventions de quelques mois reste toujours d’actualité en l’absence de données fiables dans les pays que l’on soutient. De plus et au vu de l’évolution des chiffres européens, ce sera peut-être nos hôtes qui refuseront de nous accueillir !

Civiquement et humanitairement,

Pr Pierre Flori,

Président de BSF

Toutes ces données ont été récupérées à partir des rapports quotidiens de l’OMS