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Biologie Sans Frontières soutient la biologie médicale dans les pays à faibles ressources de santé, en fournissant support organisationnel, formations et matériel.
Biologie Sans Frontières est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique. Notre mission est de soutenir les laboratoires de pays en développement dans leur démarche d’amélioration de la qualité des analyses de biologie médicale. En renforçant la fiabilité des diagnostics et le suivi des patients, BSF contribue à une meilleure prise en charge des malades et à l’efficacité de leurs traitements.
Qu’est-ce que la biologie médicale ?
La biologie médicale (ou biologie clinique) est la réalisation d’analyses d’échantillons biologiques en laboratoire suivi de l’interprétation médicale des résultats obtenus.
La biologie médicale est une discipline essentielle de la Santé. Présente à toutes les étapes de la chaîne de soins, du diagnostic au suivi des pathologies et des traitements, en passant par la prévention et le dépistage, son rôle est primordial.
Dans les pays développés, environ 80% des données chiffrées du dossier médical sont les résultats des analyses de laboratoire.
La biologie médicale n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
Les populations des pays en développement ont besoin de la biologie non seulement au plan individuel mais aussi dans la lutte contre les maladies endémiques et épidémiques, transmissibles ou non transmissibles.
La plupart des PED focalisent leurs efforts sur les priorités sanitaires que sont le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme, aidés en cela par diverses organisations comme l’OMS qui financent régulièrement des programmes de diagnostic et de traitement de ces maladies. 95% des décès dus à ces maladies dans le monde concernent les populations des PED, ce qui justifie les efforts constatés.
Les maladies tropicales « négligées » comme la dengue, la rage, la lèpre et de nombreuses maladies parasitaires touchent un milliard de personnes en zone tropicale ou subtropicale principalement les populations les plus pauvres qui vivent dans des régions rurales reculées, dans des bidonvilles ou dans des zones de conflit.
Dans la lutte contre les infections et en particulier contre le paludisme, l’OMS appuie son action sur la règle des 3T « Test » (tester), « Treat » (traiter) and « Track » (suivre, surveiller).
Le diagnostic biologique est le pilier du « Test ». Il permet aussi de traiter efficacement et de surveiller les populations au plan épidémiologique.
Des tests diagnostiques simples et précis sont essentiels pour combattre ces maladies mais sont généralement non disponibles ou inaccessibles pour ceux qui en ont besoin.
Peu d’efforts sont portés sur les maladies non transmissibles qui tuent chaque année plus de 29 millions de personnes dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce sont les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires et le diabète.
En Afrique, d’ici 2030, les maladies non transmissibles deviendront la cause principale de mortalité devant les décès dus aux maladies transmissibles, aux maladies liées à la malnutrition et à la mortalité maternelle et périnatale.
Un moyen important pour faire reculer les maladies non transmissibles est de réduire les facteurs de risque qui leur sont associés (principalement tabagisme, alcoolisme, sédentarité, mauvaise alimentation). Un autre moyen est de faire appel aux soins de santé primaires pour renforcer la détection précoce et le traitement en temps voulu.
Dans le domaine de la détection précoce et du suivi des traitements, la biologie médicale joue un rôle primordial.
Mme Nabila MORENO
Mr Steven RICHEBOURG